La morve sèche, quelle catastrophe ! Je n’aime pas : ça gratte, ça démange, ça pique. Pouah. Je sais, maman, me l’a toujours dit : Mouche-toi. Oui Maman. Mais moi, me moucher j’ai jamais su, j’ai jamais aimé. En général je renifle. Je sais ça énerve ; mais bon c’est moins pire que de se moucher. Alors cette crotte, là, dans mon nez, elle m’emmerde, me dérange.
Pas besoin de réfléchir logtemps : un de mes appendices va m’aider. M’aider ?. Oui, bien sûr : quoi de mieux qu’un appendice pour soulager un autre appendice.
Il faut d’abord le choisir avec soin. Je suis droitier. La main droite sera certainement plus efficace. Et puis, vais-je oser l’avouer ? Les ongles de ma main droite sont un peu plus longs. Oh, n’y voyez aucune perversité inavouable. Je suis guitariste. Pas pro, non. N’exagérons pas. Mais j’aime bien. Mais voilà. : jouer avec une plume, j’aime pas ; Je préfère le son produit par mes ongles. C’est comme ça.
Et comme j’ai besoin d’un ongle long et que les ongles longs sont sur ma main la plus agile, pourquoi hésiter ? La libération viendra donc de la main droite. Une partie du chemin est faite. Mais dilemme : quel doigt vais-je employer ? A l’évidence, pas le pouce. Trop gros. Trop court ! L’imaginer fourailler dans mon nez : l’idée même me fait mal.
L’auriculaire ? L’ongle me semble trop court. Le doigt trop fin. Et puis, il sert déjà au nettoyage. Un outil bon pour le conduit long et rigide, et étroit de l’oreille n’est manifestement pas adapté au conduit plus souple et plus court de la narine (droite en ce qui nous concerne). Foin donc de l’auriculaire.
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La morve sèche, quelle catastrophe !
Je n’aime pas : ça gratte, ça démange, ça pique. Pouah.
Je sais, maman, me l’a toujours dit : Mouche-toi. Oui Maman. Mais moi, me moucher j’ai jamais su, j’ai jamais aimé. En général je renifle. Je sais ça énerve ; mais bon c’est moins pire que de se moucher.
Alors cette crotte, là, dans mon nez, elle m’emmerde, me dérange.
Pas besoin de réfléchir logtemps : un de mes appendices va m’aider. M’aider ?. Oui, bien sûr : quoi de mieux qu’un appendice pour soulager un autre appendice.
Il faut d’abord le choisir avec soin. Je suis droitier. La main droite sera certainement plus efficace. Et puis, vais-je oser l’avouer ? Les ongles de ma main droite sont un peu plus longs. Oh, n’y voyez aucune perversité inavouable. Je suis guitariste. Pas pro, non. N’exagérons pas. Mais j’aime bien. Mais voilà. : jouer avec une plume, j’aime pas ; Je préfère le son produit par mes ongles. C’est comme ça.
Et comme j’ai besoin d’un ongle long et que les ongles longs sont sur ma main la plus agile, pourquoi hésiter ? La libération viendra donc de la main droite.
Une partie du chemin est faite. Mais dilemme : quel doigt vais-je employer ? A l’évidence, pas le pouce. Trop gros. Trop court ! L’imaginer fourailler dans mon nez : l’idée même me fait mal.
L’auriculaire ? L’ongle me semble trop court. Le doigt trop fin. Et puis, il sert déjà au nettoyage. Un outil bon pour le conduit long et rigide, et étroit de l’oreille n’est manifestement pas adapté au conduit plus souple et plus court de la narine (droite en ce qui nous concerne). Foin donc de l’auriculaire.
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